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Voyage 1997
Après le chargement du ravitaillement et des colis au local de l'association, le car vient chercher les passagers
pour l'embarquement place de l'église. La Chapelle dur Erdre
A 19h30, quand tout le monde a trouvé sa place dans le car chargé à bloc, nous démarrons pour notre grand périple.
Au Mans, arrêt buffet. Nous faisons connaissance des 2 chauffeurs qui nous accompagneront en conduisant
tour à tour: Pascal et Patrice.
Samedi 2 Août :
Nous traversons l'Allemagne et pénétrons en Autriche vers 16h00. Les doaniers sont souriants mais
n'avertissent pas les chauffeurs de la nouvelle loi qui oblige à acheter une vignette pour circuler sur
les autoroutes. Au premier parking la police est là pour reclamer une amende à payer sur le champ.
Négociation impossible.Annaïck nous l'avait bien dit ...
A 19h00 nous sommes à Vienne et découvrons notre Auberge de Jeunesse dans une petite rue
(Myrthengasse) non loin du centre. Elle est construite autour d'une cour intérieure ombragée dont la
fontaine nous fournira l'eau pure directement venue de la montagne. L' auberge est confortable et, pour
certains, c'est la découverte de la vie en communauté. Hommes d'un côté, femmes de l'autre.
Aprés le dîner de petits groupes se forment pour une première approche du centre-ville tout prés.
Concert en plein-air ( sur écran ) devant l'hôtel de ville.
Dimanche 3 Août :
Déception au réveil il pleut! Heureusement, cela ne dure pas . La journée est consacrée à la visite de VIENNE.
Chacun à son rythme et selon ses envies... il y a tant de choses à voir.Le soir tout le monde a beaucoup
marché et les différents groupes échangent leurs découvertes. Dîner à l'auberge et dernière sortie
dans VIENNE. C'est le temps de la valse...soit au concert...soit par le tram 38.
Lundi 4 Août :
Adieu VIENNE. Bonjour BUDAPEST Premier passage de frontière hors CEE. Nous arrivons à BUDAPEST
pour déjeuner. Nous aurions voulu monter dans le vieux BUDA mais c'est désormais interdit aux cars.
Le stationnement est difficile et nous pique-niquons au pied de la colline dans un parc.
Michèle arrose son anniversaire, elle a même prévu les flûtes en cristal, de Bohème, bien entendu.
Au début de l'après-midi et sous un chaud soleil, nous montons à pied visiter le vieux BUDA et profiter
de la vue depuis le bastion des pêcheurs. Au passage nous remarquons l'hôtel Hilton qui a été bâti
autour d'une église et de son cloître.
Nous retrouvons le car pour faire une visite de PEST. La circulation est dense et il n'est pas aisé de lire
les plans dont nous disposons. Quoiqu'il en soit, nous réussissons à avoir un aperçu de la ville
et des principaux monuments.
Nous nous garons au centre pour une petite visite libre. Toutes les grandes marques européennes
et américaines sont eprésentées. A 17h00, nous partons pour KESCKEMET pour retrouver l'hôtel
Harom Gunar qui avait hébergé les participants au voyage de 92.
C'est le confort et la bonne table. Promenade dans les rues après dîner. Nous avons
encore raté le carillon...peut-être dans 5 ans ?
Mardi 5 Août :
2 événements marquent cette journée. Notre doyenne, Jeanne CALMENT, est décédée et nous allons passer
la frontière roumaine. Notre équipe d'animation au fond du car, pour se réchauffer, compose des chansons-souvenirs
en hommage à notre chère disparue pendant que nous patientons à la frontière en attendant que le pauvre douanier
ait fini de rentrer nos références dans son ordinateur. Paul ne lui a pas simplifié la tâche en ignorant l'ordre
alphabétique sur la liste des visas. Pour gagner du temps nous consommons notre pique-nique, préparé par l'hôtel ,
dans le car.
Les premiers à avoir récupéré leur passeport peuvent faire du change. Ici on n'accepte que les nouveaux billets de
200,00 FF ailleurs ce sera le contraire, 1FF = 1240 LEI S. Nous avons perdu beaucoup de temps, plus 1heure
de décalage horaire Il reste pas mal de route à faire et nos amis roumains nous attendent. Nous ne pouvons donc
pas nous arrêter à ORADEA. Pour beaucoup c'est la découverte de la Roumanie et l'étonnement. Premier contact
avec les routes locales et le car en perd un enjoliveur. En arrivant dans le MARAMURES le paysage change. C'est la
montagne et les villages sont plus riches, les maisons plus vastes bien que non terminées. Nous avons rendez-vous à
SAPINTA à l'heure où rentrent les vaches, seules, chacune chez elle, et Patrice doit slalomer pour ne point les heurter
au milieu de la route. Encore et encore... Enfin, sur le bord de la route nous trouvons Christian BALAS, le président de
l'association de IANÇA, accompagné de Reili et sa fille Tatiana ainsi que de Joseph. Nous sommes accueillis
traditionnellement. Une petite fille en costume local nous présente la brioche accompagnée de sel tandis que des
adultes nous offrent notre première tsuica. Devant leurs maisons, des femmes filent la laine et tissent sur leurs métiers.
Nos amis nous ont retenu des chambres à l'hôtel à SIOHETU MARMATIFI.
Mercredi 6 Août :
Après cette première nuit en Roumanie, nous retournons vers SAPINTA pour visiter ce village qui le mérite.
Nous sommes sur la frontière avec l'Ukraine et seule la rivière (la Tisa) nous en sépare. SAPINTA est connu
particulièrement pour son " gai cimetière ".C'est Stan PATRAS, mort en 1977, qui pendant 40 ans, a , dans
un style naïf, croqué la vie des défunts avec leurs caractéristiques principales, sur du bois teinté de bleu. C'est
devenu un patrimoine national et le sculpteur a fait école. Aujourd'hui c'est une fête religieuse honorant les femmes
et celles-ci ont revêtu leur plus belle tenue. Retour à SIGHETU pour visiter le musée du MARAMURES où on été
rassemblées des constructions rurales de la région (maisons, églises, moulins, greniers, pressoirs...) Nous pique-niquons
vite avant l'orage puis une longue mais magnifique route nous emmène vers AGAPIA par la montagne et le col de
Prisop(1 416m). Nous passons par le village de CIOCANESTI, remarquable par les bandeaux aux motifs de tapisserie qui
décorent les maisons. Nous ne pouvons dormir au monastère d'AGAPIA en raison de la fête religieuse, aussi Christian
et Reili nous ont trouvé un hôtel à proximité et nous avons la surprise de dîner en musique, accompagnés par un
orchestre qui fera l'effort de jouer des airs français en notre honneur.
Jeudi 7 Août :
Nous passons par la banque à TIRGU-NEAMT pour faire un change collectif. Reili est d'un grand secours pour faire la
répartition de tous ces leis. Nous visitons ensuite les monastères de NEAMT et d'AGAPIA. Les shorts sont interdits et
les hommes très mignons dans leurs paréos. Nous admirons le travail des nonnes, très jeunes pour certaines, qui tissent
des tapis et achetons des oeufs peints à la main. Excellent déjeuner à PIETRA-NEAMT dans un restaurant privé où les
employés font le maximum pour servir 40 personnes à l'improviste le plus vite possible. Nous rejoignons ensuite IANCA
où nous sommes attendus par les familles d'accueil dans le lycée du pétrole. Nous faisons connaissance autour du
buffet puis nous allons passer notre première nuit dans nos nouveaux foyers.
Vendredi 8 Août :
C' est le jour du marché, la plupart s'y retrouvent et échangent les premières impressions sur la vie partagée avec les
familles. Tous sont ravis de l'accueil et constatent que les roumains font le maximum pour notre confort. Marie-Claude,
transformée en femme-sandwich distribue avec son équipe des invitations pour l'exposition française préparée pour le
dimanche. Des affiches sont collées sur les vitrines. Durant ce temps les responsables français et roumains déchargent
le car des différents colis que nous avons transportés. Paul, Claudine, Jean-Claude et Joseph sont allés visiter le
laboratoire 'usine de l'eau dont la vétusté nécessite une aide urgente. Déjeuner en famille puis reconstitution du
groupe devant le " bistrot" qui restera notre point de ralliement. Visite en groupe de la future maison de la culture
et du lycée du pétrole. Après plusieurs kilomètres de piste non goudronnée nous sommes reçus à l'école de TIRLELE FILIU
avec gateaux-maison et vin. Visite du village et pour certains de l'église des adventistes du 7ème jour,
financée par des américains. Il est trop tard pour la visite de la minoterie et nous retournons à lANCA.
Samedi 9 Août :
Journée à BUCAREST. A 11heures, nous visitons le " monstre ", le palais du parlement bâti par CEAUCESCU et qui
abrite aujourd'hui des bureaux administratifs et un centre de conférences international. Le marbre, le cristal et l'or,
sans parler des tapis, dominent sur une surface de 45 000m2 au sol. C'est le fruit du travail forcé de milliers de
roumains.
Tour de la ville en car et visite du palais de MOGOSAIA en attendant le déjeuner. Puis nous rejoignons le centre .
Nous nous garons sur la place de la révolution, en rénovation, pour un tour à pied mais il est tard et les magasins sont
fermés. Yvette est restée à IANCA pour faire la distribution des colis à leurs destinataires (écoles, hôpital, dispensaire...).
Dimanche 10 Août :
Le matin est consacré aux familles qui nous préparent un repas spécial pour le dimanche. Promenades dans lANCA,
visite de l'église orthodoxe pour ceux qui le désirent. Une équipe prépare l'exposition. A partir de 15 heures, exposition
dans le club des jeunes pour présenter la Chapelle sur Erdre ouverte à tous les habitants de IANCA comme annoncé
sur les affiches. Présentation des produits de la région, affiches murales représentant notre mode de vie et dégustation
de gâteaux et de muscadet. A 18 heures, repas dansant réunissant les familles roumaines et françaises.
Lundi 11 Août :
La Mer Noire. La route est mauvaise et il nous faut longtemps pour rejoindre le littoral. A la sortie de IANCA
nous passons entre les " champs de pétrole " reconnaissables à leurs pompes. Les tournesols sont ravagés, reste
de la tempête qui a fait rage sur les pays de l'est. Nous traversons la steppe et le soleil nous quitte pour faire place
à la pluie et au vent. Nous entrons dans le parc naturel du delta où nous avons la surprise de croiser un vol de pélicans
rejoignant leur colonie nichant tout prés. Nous apercevons de nombreux oiseaux inconnus chez nous. Nous visitons le
site archéologique d'HISTRIA. Ville fondée par les grecs puis reprise par les romains. Musée très intéressant par la
diversité des objets. Hélas il nous aurait fallu le soleil mieux apprécier le site.
Nous déjeunons à MAMAlA où le temps peu clément nous fait abandonner tout idée de plage et de baignade.
La Mer Noire est vraiment noire. Visite en car de CONSTANTIA.
Nous rentrons en choisissant la route de BRAILA qui nous fera prendre le bac sur le Danube de nuit en compagnie
d'énormes moissonneuses-batteuses qui, débarquant, décrocheront le fil du téléphone pour ceinturer le car.
On ne sait pas si la ligne a été rétablie, Yvette, restée encore une fois à IANCA, s'inquiétait en compagniedes
familles d'accueil de notre retour tardif.
Mardi 12 Août :
Après la réunion à la Mairie entre le vice-maire M. BARBUCIANU, Paul et Claudine représentant l'association et
Marie-Noêlle SALOMEZ représentant la mairie de la Chapelle nous partons pour BRAILA Annaik, qui fête son
anniversaire, a l'immense joie de recevoir de somptueux cadeaux qui ont lourdement grevé le budget de ses
compagnons de voyage. A 11 heures, Paul et Claudine ainsi que Christian BALAS sont reçus à la Préfecture par
Mrs BRAN préfet, SIMIONESCU, président du Conseil Général et Reili STANCIU conseiller général.
Le reste du groupe se promène dans la ville à la recherche des magasins. Une partie préfère la visite du théâtre,
guidée par son directeur. Tout le groupe est invité sur le bateau de la préfecture pour une croisière-déjeuner sur
le Danube.Le niveau de l'eau est très haut, conséquence des inondations de l'été en aval du fleuve. En revenant
à IANCA, nous apprenons que le local de l'exposition a été " visité " etque de nombreux objets ont disparu.
Mercredi 13 Août :
7h30, Rendez-vous habituel devant le bistrot mais pour notre départ. Les adieux sont difficiles mais nous avons
échangé cadeaux et adresses en projetant de se revoir Christian nous accompagne ainsi que Traian et
M. WEISS avec leurs familles. Joseph LELOU a perdu sa Maman et rentre en avion.
Après PLOESTI, nous empruntons la magnifique vallée de la PRAHOVA. Petit arrêt à SINAIA où l'on sent la
présence des touristes.Petite gare au charme suisse et chalets dans la montagne. Nous déjeunons devant
le château de PELES avant de le visiter, chaussons aux pieds pour ne pas endommager les parquets.
Nous sommes écrasés par la magnificence de cette folie des HOHENZOLLERN dans les Carpates. Nous dormons
à PREDEAL, le séjour de prédilection de Christian. " Air pur de la montagne pour calmer les nerfs féminins "
Jeudi 14Août :
Nous quittons Christian qui prend son train à BRASOV pour regagner IANCA Petite chanson pour le remercier
de tout, avec beaucoup d'émotion partagée. Traversée rapide de BRASOV jolie ville et souvenirs pour certains.
Pique-nique Champêtre dans un joli panorama ( au même endroit qu'en 92 Car on a ses habitudes Le mais est géant,
ce qui a son importance Les roumains modernisent les routes et nous nous trouvons sur un des axes principaux, ce
qui provoque des files d'attente interminables. Il est tard quand nous arrivons à TIMISOARA, très attendus par les
moustiques. L'hébergenient laisse vraiment à désirer, même avec de la bonne volonté, aussi Paul et Tralan trouvent-ils
un autre hôtel pour la majorité du groupe.
Vendredi 15 Août :
C'est un jour de fête mais il n'est pas chômé- Nous visitons TIMISOARA en commençant par la cathédrale orthodoxe
où se pressent les fidèles. Sur le parvis sont dressées des croix de bois sculptées par les artistes du MARAMURES
et offertes à la ville en hommage aux morts de la révolution.
Nous nous rendons devant l'église où a commencé cette révolution suite à l'arrestation de son prétre. Des plaques
commémorent cet événement, prélude à la Libération de la Roumanie. Lèche-vitrines et derniers achats avec les
derniers leis. Traïan et sa famille nous quittent. Nous déjeunons en route dans un restaurant qui ne s'attendait pas
à recevoir 40 personnes. Ils font de leur mieux et nous avons le temps de fêter les MARIE, a ARAD nous laissons la
famille WEISS chargée d'un colis pour une famille démunie connue de l'association .Le passage de la frontière
nous prendra 2 heures. Le décalage horaire est le bienvenu qui nous fait gagner 1heure.
Nous voilà en Hongrie où nous sommes attendus à GYOR dans 2 charmants hôtels dont les propriétaires nous
accueillent gentiment malgré l'heure tardive.
Samedi 16Août :
Petits déjeuners succulents. En attendant notre car nous profitons un peu de cette jolie ville. Certains lève-tôt ont même
visité le marché-La frontière autrichienne est passée rapidement- Nous avons notre autocollant. C'est L'embouteillage
de VIENNE qui va nous retarder. Grâce à Pascal qui a raté un embranchement pendant que nous étions tous
assoupis après le déjeuner, nous traversons quelques villages autrichiens typiques et si jolis, ce qui nous change
de l'autoroute pratique mais monotone, Frontière al!emande : direction NUREMBERG puis ERLANGEN jumelée à
RENNES) où nous accueille une auberge de jeunesse toute neuve.
Dimanche 17 Août :
Dernière ligne droite : encore 1100 kms d'autoroute. Vers 13 heures, nous décidons de nous arréter pour déjeuner et
c'est alors que nous doublons 2 minibus polonais qui transportent des jeunes de BYCHAWA qui vont.. .à la Chapelle
sur Erdre, chez nous ! Retrouvailles sur l'aire de repos. A 19 heures nous sommes à PARIS. Pas d 'emboutellage.
Ou sont-ils tous passés en ce jour de retour Dernier dîner ensemble. Nous retrouvons la place de l'église à 1h15
après 7200 kms.